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L’impact de la nouvelle politique laitière sur la performance de la filière locale: cas de la wilaya de Tizi-Ouzou, Algérie

M Makhlouf

Département des Sciences Agronomiques, Université Mouloud Mammeri,
Tizi-Ouzou15 000 - Algérie
malikmak2010@yahoo.fr

Résumé

La forte volatilité des cours mondiaux des principaux produits laitiers, depuis la crise alimentaire de 2007-2008, a considérablement fragilisé la politique laitière mise en place en Algérie, interpellant davantage l’intervention de l’Etat dans la régulation du secteur laitier. La mise en œuvre d’une nouvelle politique laitière, à partir de 2009, mobilisant un ensemble d’outils d’intervention publique (primes incitatives), doit faire face, non seulement aux chocs externes, liée à la volatilité des cours du marché mondial, mais elle doit aussi rehausser le niveau de performance de la filière locale.

C’est au regard de ce nouveau contexte, que nous proposons, dans cet article, une évaluation de la performance de la filière laitière locale au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. La nouvelle organisation globale et le fonctionnement de la filière laitière locale sont exposés. Le chemin parcouru par la filière grâce aux primes de l’Etat montre une amélioration remarquable en termes de croissance de la production du lait cru (environ 10 % par an depuis 2009, 91 millions de l en 2009) et du développement rapide du réseau de collecte permettant de réduire substantiellement le poids du circuit informel du lait cru. Néanmoins, cette filière locale reste encore soumise à un ensemble de contraintes qui entravent son objectif de sécurité alimentaire.

Mots-clés: efficacité, instabilité des marchés, régulation publique, prime, sécurité alimentaire



The impact of the new dairy policy on performance of a local dairy chain: case of the wilaya of Tizi-Ouzou - Algeria

Abstract

The high volatility of world prices of the main milk products, since the food crisis of 2007-2008, has significantly weakened the dairy policy implemented in Algeria, questioning greater state intervention in the regulation of the dairy sector, that regulation is necessary although it is controversial. The implementation of a new dairy policy, from 2009, involving a range of public policy instruments, must deal not only to external shocks due to the volatility of world market prices, but it must also enhance the level of performance is essential to the local track.

It is in light of this new context, we propose, in this article, an evaluation of the performance of the local dairy industry at the wilaya of Tizi-Ouzou. It will initially be interesting to show the new global organization and functioning of the local dairy industry. The road traveled by the local track thanks to the premiums of states how’s a remarkable improvement in terms of output growth from raw milk (about 10% per year since 2009) and the rapid development of collection system there by considerably reducing the weight of the informal circuit of raw milk. However, this local industry is still subject to a set of constraints hindering its objective of food security.

Keywords: efficiency, food security, market instability, public regulation


Introduction

La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 a pour origine une forte hausse du prix des denrées alimentaires de base, plongeant dans un état de crise quelques-unes des régions les plus pauvres du monde et causant une instabilité politique et des émeutes dans plusieurs pays (Zammit 2010). L’une des raisons de la flambée des cours vient, selon Baillard (2008), de l’augmentation de la demande en raison d'un régime alimentaire plus riche dû à l'explosion des classes moyennes en Inde et en Chine entre autres, qui est venue s'ajouter à la hausse de la population mondiale d'environ 1,2 % par an.

Les conséquences de cette volatilité des cours, comme il a été souligné par Grosclaude (2009), ont contraint surtout les États du sud de la Méditerranée à réagir pour contenir la hausse des prix des produits alimentaires. Toujours, selon cet auteur, l’amortissement de ce choc externe a eu un coût budgétaire souvent élevé conduisant certains pays à accélérer des réformes de leurs politiques agricoles de façon à limiter les importations alimentaires et, d’une façon générale, à améliorer la contribution de leurs agricultures à leurs objectifs de croissance, d’emploi et de développement territorial et social.

Principaux outils publics de la nouvelle politique laitière en Algérie

Afin de juguler les effets de cette crise alimentaire, l’Algérie a mis en œuvre une nouvelle politique laitière visant un meilleur niveau de performance de la filière laitière locale à travers une combinaison de certains outils d’interventions publiques pour le lait pasteurisé standard (LPS),dont le prix de vente au consommateur est réglementé (25 DA/l), et des mécanismes de marché pour le reste des produits laitiers destinés à la consommation (Makhlouf 2015).

La performance de cette filière laitière locale doit nécessairement passer par une augmentation durable de la production laitière, bien que celle-ci reste fortement soumise à plusieurs contraintes structurelles, agro-climatiques et organisationnelles qui entravent son essor (Makhlouf et al 2015). Pour atteindre cet objectif prioritaire, plusieurs primes sont accordées par l’État, dans les différents dispositifs laitiers, touchant directement les acteurs de base de la filière. Ces primes, dont le montant est en nette augmentation depuis 2009, sont au nombre de trois (MADR 2010):

Il faut noter que ces primes sont directement cogérées par les laiteries conventionnées avec l’Office National Interprofessionnel du Lait (ONIL) et l’unique banque agricole BADR (dispositif ONIL- laiteries-BADR), remplaçant ainsi l’ancien dispositif qui confiait la gestion et l’octroi de ces primes à l’administration agricole de chaque wilaya via les Caisses Régionales de la mutualité Agricole (dispositif Direction des Services Agricoles (DSA)- CRMA). Le tableau1 retrace l’évolution du montant de ces primes accordées directement aux acteurs de base de la filière locale ainsi que leur mode de gestion.

Tableau 1. Evolution des primes accordées à la filière lait à travers les différents dispositifs (en DA*courant)

Programme de réhabilitation de la filière lait

Lancement du PNDAR à partir de 2001

Dispositif DSA-CRMA

Dispositif ONIL-Laiteries-Banques

1995 à 2000

2001 à 2004

2005 à 2008

2009 à 2014

Prime de production (éleveur)

4 DA/l

5 DA/l

7 DA/l

12 DA/l

Prime de la collecte de lait cru

2 DA/l

2 DA/l

4 DA/l

5 DA/l

Prime d'intégration du lait cru pour les industriels

-

2 à 4 DA/l en fonction des volumes

4 DA/l, 5 DA/l et 7, 5 DA/l

*Taux de change moyen en 2014: 1€ =106,9Dinars Algériens (DA) ; 1$ =80,56DA (Banque d’Algérie 2015)

Après avoir présenté le nouveau dispositif laitier, il est question d’évaluer le degré d’efficacité de ce dernier au niveau d’une filière locale, celle de la wilaya de Tizi-Ouzou. Celle-ci, malgré ses spécificités et ses limites, dispose d’une filière laitière locale assez dynamique et affiche des indicateurs de performance largement supérieurs à la moyenne nationale.

Présentation de la wilaya de Tizi-Ouzou

La wilaya de Tizi-Ouzou est située sur le littoral centre du pays. C’est une vaste région montagneuse (plus de 80 % de sa superficie totale). Elle s'étend sur une superficie de 295 793 ha, limitée au nord par la mer Méditerranée, à l’est par la wilaya de Bejaïa, à l’ouest par la wilaya de Boumerdes et au sud par la wilaya de Bouira. Enfin, cette wilaya est caractérisée par une densité de population de 436 hab. /km² pour une population totale qui est estimée en 2007 à 1 290 575 habitants. La population rurale est estimée à 796 774 habitants, soit 61 % de la population totale (RGPH 2008).

La surface agricole utile (SAU): entre rigidité et difficulté d’accès au foncier agricole

La SAU de la wilaya est estimée à 98 842 ha. Elle ne représente que 33,41 % de la superficie totale de la wilaya. La superficie agricole totale est de 143 253 ha soit 48,43 % des terres de la wilaya. Presque la moitié de la SAU (45,94 %) est occupée par l'arboriculture, oliviers (32%) et figuiers (11,7%), vu le caractère montagneux dominant de la région. Les autres spéculations telles que les cultures fourragères (18,70 %), le maraîchage (8,10 %), le vignoble (1,48 %), et les céréales d'hiver (6 %) se partagent 22,57 % de la SAU (DSA 2015).

Les ressources en eau: faible mobilisation par rapport aux potentialités

Les caractéristiques physiques et climatiques (importante pluviosité) de la wilaya constituent un apport appréciable du point de vue hydrologique. Le réseau hydrologique de la wilaya renferme deux bassins-versants. Près d’un milliard de m3d’eau s’écoule chaque année au niveau de ces bassins-versants et se perd en mer faute de moyens de mobilisation. Les infrastructures de mobilisation existantes actuellement (le barrage de Taksebt, quatre petits barrages, 73 retenues collinaires) n’arrivent à mobiliser que 187 millions de m3 d’eau soit 18,7 % du volume potentiel des ressources superficielles mobilisables.

Evaluation des performances de la filière laitière locale au niveau de la wilaya

La mise en place de la nouvelle politique laitière a une incidence considérable sur la structuration de la filière laitière locale, mais également sur les modes de coordination des échanges. Les transformations organisationnelles subies par cette filière laitière sont représentées sur la figure 1. En outre, ce nouveau schéma de fonctionnement a modifié principalement les flux (physiques et financiers) au sein de la filière.

Figure 1. Organisation générale de la filière locale au niveau de la Wilaya de Tizi-Ouzou
Production et collecte de lait cru : une augmentation sans discontinuité

De par sa vocation, cette dernière recèle un potentiel productif bovin laitier important, évalué à 110 524 têtes bovines en 2014 (DSA 2015) dont 47 736 vaches laitières (soit environ 43,2 %). Depuis le lancement du Plan National de Développement Agricole (PNDA), ce cheptel a connu un accroissement de plus de 45000 têtes, soit 69 % (Figure 2).

Figure 2. Evolution de l’effectif de vaches laitières au niveau de la wilaya

Ce cheptel est constitué principalement de trois types de races:

Quant à la production laitière (voir figure 3), multipliée presque par trois en moins d’une décennie, elle atteint 144, 65 millions de litres en 2014, soit plus de 4 % de la production nationale (5ème rang) et assure une couverture de plus de 80 % de la consommation de la population locale (sur la base de la moyenne nationale de 147 litres /hab. calculée en 2012 par Makhlouf et al 2015). La collecte du lait a également enregistré une hausse considérable, passant de 27 millions de litres en 2009 à 87 millions de litres en 2014, soit une croissance de l’ordre de 220 % en 5 ans. Le taux de collecte, considéré comme l’un des plus élevés au niveau national (2eme place), est passé de 37 % en 2009 à plus de 73 % en 2014 (22 % en moyenne au niveau national en 2012). En matière de taux d’intégration (ou d’incorporation) du lait cru dans le processus de fabrication du lait standard pasteurisé (LPS) au niveau des industries laitières, bien qu’il enregistre une amélioration notable (de 10 à 26 % entre 2009 et 2014), celui-ci reste relativement faible et contredit les objectifs prioritaires de la politique laitière de l’Etat.

Figure 3. Production laitière de la wilaya, collecte et effectif bovin.
Superficies et productions fourragères: faible évolution des superficies et déficit fourrager assez marqué

La principale contrainte actuelle de la production laitière est l’insuffisance des ressources fourragères. Selon Kali et al (2011), l’essentiel de l’alimentation du cheptel est assuré par les milieux naturels et cultivés (jachères, prairies) notamment en hiver et au printemps. La sole réservée aux cultures fourragères dans la wilaya est de 33196 ha en 2014 (31 011 ha en 2009) soit 33,5 % de la SAU totale (DAS 2015). Globalement, cette sole se répartit comme suit:

Il faut noter que les productions fourragères, malgré leurs augmentations, sont insuffisantes pour couvrir les besoins d’un cheptel de plus en plus croissant, d’autant plus, que l’élevage hors-sol est important dans la région. Plus des 2/3 des besoins protéiniques du cheptel sont en effet couverts par des aliments concentrés (Soukehal 2013), souvent acquis sur le marché à des prix exorbitants.

Cet état de fait n’est pas sans conséquence sur la trésorerie de la plupart des éleveurs de la région. Les résultats obtenus de deux enquêtes, menées par Mouhous (2012), Ghozlane et al (2010), sur deux échantillons d’éleveurs dans notre zone d’étude (119 éleveurs pour le premier et 83 pour le second), font ressortir, en moyenne, des rapports de charges alimentaires sur les charges totales assez élevés, respectivement de 90 % pour le premier échantillon et de 74,6 % pour le second.

Le réseau de collecte au niveau de la wilaya: un fort dynamisme boosté par les primes

Après plus d’une décennie de mise en œuvre du PNDA et de la nouvelle politique laitière, le réseau de collecte de la wilaya a connu un développement considérable (tableau 2), prouvant ainsi l’essor de la filière locale, essor qui s’est traduit par l’émergence de nouveaux acteurs.

Tableau 2. Composition et évolution du réseau de collecte de lait cru au niveau de la wilaya

Année

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Nombre de collecteurs privés

26

37

71

89

99

142

Nombre d’éleveurs sous contrat avec laiterie

1 919

3 262

3 568

4124

4200

4590

Nombre total de laiteries

10

8

8

8

12

13

Nombre total de centres de collecte de lait

17

18

18

19

19

19

L’examen du tableau 2 montre bien le poids relatif de l'industrie laitière et sa forte concentration au niveau local (13/177 laiteries au niveau national, soit 8 %). L’arrivée de ces laiteries est indissociable du développement de la production laitière et de l'efficacité du réseau de collecte, efficacité qui dépend du nombre d’acteurs et du degré de resserrement des liens verticaux entre ces derniers.

Actuellement, la wilaya dispose de dix-neuf (19) centres de collecte agréés (avec un agrément sanitaire délivré par l’inspection vétérinaire de la wilaya). Ces derniers, véritables relais entre les producteurs et les industries laitières, permettent d’économiser les frais de transport du lait d’une part (minimisation des coûts de transaction) et d'améliorer sa conservation (démarche qualité). Plus de 80 % de ces centres sont rattachés aux différentes laiteries de la wilaya de Tizi-Ouzou et de Bejaïa. Le reste de ces centres (03 seulement) est de type privé.

Néanmoins, on observe une concentration assez marquée de ces centres de collecte au niveau seulement de quelques zones de la wilaya. Les potentialités laitières de la zone et ses multiples voies d’accès, les concentrations humaines (proximité des marchés) et les distances entre fournisseurs-clients (accès matières premières et informations) sont autant de facteurs qui expliquent cette forte concentration.

En parallèle, le nombre de collecteurs indépendants (privés), signataires de contrat de livraison du lait cru, a quasiment quadruplé, dans la région, passant ainsi de 26 à 142 collecteurs entre 2009 et 2014, contribuant efficacement à la concentration d’une offre dispersée du lait cru et un approvisionnement régulier des laiteries. Cependant, l’accroissement important de ces collecteurs, plus rapide que celui observé pour les éleveurs, a sensiblement réduit le taux moyen de couverture d’éleveurs de chaque collecteur(un collecteur pour 32 éleveurs en 2014 contre 74 en 2009), taux qui n’est pas sans conséquence sur l’avenir de ces collecteurs surtout si les conditions de base de la production laitière et le niveau technique des éleveurs ne vont pas dans le sens d’une amélioration rapide et durable.

Enfin, le nombre d’éleveurs, rejoignant le nouveau dispositif laitier, a plus que doublé, passant ainsi de 1 919 à 4 590 éleveurs entre 2009 et 2014 (DSA 2015). En 2012, plus de 75 % des éleveurs de la zone d’étude, étaient sous contrat avec les différentes laiteries qui collectent le lait cru (Makhlouf 2015). Cette contractualisation touche, actuellement, 62,2 % de l’effectif total des vaches laitières de la région d’étude (elle était de 26,7 % en 2008). Nonobstant cette évolution du nombre d’éleveurs, ces derniers ont, dans leur majorité, des étables de très petite taille dont il est difficile de faire des économies d’échelle (95 % des éleveurs ont moins de 5 vaches laitières). Pis encore, la spécialisation laitière est loin d’être l’objectif de ces éleveurs qui adoptent des stratégies plutôt de diversification des revenus afin de réduire les risques liés aux contraintes de production laitière (accès au foncier, disponibilité alimentaire, …) et au système de prix appliqué à tous les niveaux de la filière (fixation d’un prix bas du lait cru par les laiteries, prix des intrants exorbitants, prime de production faible,…).


Conclusion


Références

Baillard D 2008 Comment le marché mondial des céréales s’est emballé. Journal « le Monde Diplomatique » n° 650, pp 12-13.

Banque d'Algérie 2015 Evolution du taux de change, 1p. http://www.bank-of-algeria.dz/pdf/Indicateur_monetaire/tab_8.pdf

Direction des Services Agricoles (DSA) 2015 Statistiques agricoles de la Wilaya de Tizi-Ouzou. Direction des services agricoles, Séries statistiques, Algérie, 15p.

Ghozlane F, Belkheir B et Yakhlef H 2010 Impact du Fonds National de Régulation et de Développement Agricole sur la durabilité du bovin laitier dans la wilaya de Tizi-Ouzou (Algérie). NEW MEDIT, n° 3, pp. 22-27.

Grosclaude J Y 2009 Perspectives des politiques agricoles en Afrique du Nord . Options Méditerranéennes B 64, pp.5-6.

Kali S, Benidir M, Ait Kaci K, Belkheir B et Benyoucef M T 2011 Situation de la filière lait en Algérie: Approche analytique d’amont en aval. Livestock Research for Rural Development. Volume 23, Article #179. http://www.lrrd.org/lrrd23/8/Kali23179.htm

Makhlouf M 2015 Performance de la filière laitière locale par le renforcement de la coordination contractuelle entre les acteurs : Cas de la Wilaya de Tizi-Ouzou –Algérie. Thèse de Doctorat ès-sciences, Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, 345p.

Makhlouf M, Montaigne E et Tessa A 2015 La politique laitière algérienne : entre sécurité alimentaire et soutien différentiel de la consommation. NEW MEDIT, Vol 14, n°1, pp.12-23. http://www.iamb.it/share/img_new_medit_articoli/1005_12makhlouf.pdf

Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR) 2010 Présentation de la politique de Renouveau Agricole et Rural en Algérie, 7p. http://www.minagri.dz/pdf/Presentat%20rar.pdf

Mouhous A 2012 Caractérisation de l’élevage bovin laitier en zone de montagne. Cas de la région de Tizi-Ouzou (Algérie). Renc. Rech. Ruminants, 19p.

RGPH (Recensement Général de la Population et de l’Habitat) 2008 Population résidente par âge, par sexe et par Wilaya, 8p. http://www.ons.dz/IMG/pdf/pop3_national.pdf

Soukehal A 2013 Communications sur la filière laitière. Colloque relatif à « La sécurité alimentaire : quels programmes pour réduire la dépendance en céréales et lait ? » Alger, 20p.

Zammit N 2010 Le nouvel ordre. Edition Brochée, 344p.


Received 5 September 2015; Accepted 27 October 2015; Published 1 November 2015

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